La belle leçon de démocratie

Un candidat qui vient de perdre le second tour de l’élection présidentielle, qui se déplace jusqu’au domicile de son challenger déclaré vainqueur pour l’embrasser et lui tendre une chaleureuse poignée de mains, avant de le couvrir de félicitations appuyées par de sincères souhaits de réussite dans ses hautes fonctions de Président de la République.

Telle est la situation  de la classe politique nigérienne qui, était à un moment donné, convoquée à l’école de la démocratie. C'est à dire appelée aux élections présidentielles le 12 mars 2011 qui a vu la victoire de Mahamadou Issouffou 57% des suffrages sur Seini Oumarou 42%.

Plus qu’une leçon, c'est un cours magistral de démocratie du peuple nigérien qu' un apprenti dictateur Tanja avait qualifié d'immature pour prendre en charge son  destin à toute l'Afrique qui doute encore de l'effectivité de la démocratie sur le continent noir.

Belle leçon pour un boulanger devenu boucher qui massacre sa population avec des armes lourdes, l'égorge et la viole parce qu'elle a refusé de lui confier son destin. Cette folie meurtrière que les américains qualifient de faillite morale est un naufrage moral de celui que des hommes de Dieu dans le temple de Dieu avaient présenté comme le candidat de Dieu; Quel blasphème.

Où sont aujourd'hui les pasteurs et les prêtes, ces serviteurs de Dieu qui ont réussi à mettre dans la tête du chef de file de la refondation et de ses compagnons que le verdict des urnes n’est pas la volonté de Dieu pour le peuple de Côte d’Ivoire.

Si seulement les cris des personnes brulées vives avaient pu vous émouvoir.

Si seulement vous entendez les supplications des personnes qu'on égorge pour que votre prophétie soit réaliser. Si encore vos cœurs en pierres peuvent compatir aux douleurs des personnes dont on pille et brule leurs domiciles fruits de plusieurs années de dur travail. Si vous voyez la peur de chaque citoyen à l'approche d'un barrage de fortune dressé par des chiens enragés par le venin de l'ivoirité pour filtrer le vrai ivoirien.

Ces ministres de Dieu sont comptables des crimes du régime lmp au même titre que tous ceux qui les ont commandités. Car, si Laurent Gbagbo et son clan ont donné l’ordre, eux, ont armé l’esprit de ceux qui appuient sur la détente, égorgent de pauvres gens qu'on a pris le soin d'étiqueter comme des rebelles sur la base ethnique, violent et tuent des femmes aux mains nues.

Comme le dit la Bible : « Sur le trône de Dieu est marqué le mot Justice ».

Dieu est dans le peuple, c'est pourquoi le choix du peuple est le choix de Dieu.

Il peut être humilié, massacré et tué. Il peut connaitre un génocide, déporter ou exterminer. Il peut rester sous la domination de farouches dictateurs pendant des décennies ou isoler derrière le rideau de fer d'un tyran.

Mais un jour comme un soleil, il apparaitra comme un héros dans une révolution qui lui permettra d'écrire son histoire.

Le peuple ne meurt jamais.

Vive la révolution, vive la liberté et vive la démocratie.

froufrou piment